Brochure AFCOT 2022
70 AFCOT 2022 Cotton must regain its virtue to resist competition from polyester Cotton’s share of final consumption of textile fibres is falling inexorably and the exacerbated competition from polyester is accelerating the decline: it has been halved in 20 years, falling to around 25% in 2016. The average annual consumption of cotton fibre per capita has not changed since 1960, while at the same time the final consumption of other textile fibres has increased more than fivefold. Synthetic fibres have uniformity and cleanliness characteristics better suited to the requirements of the modern textile industry than natural fibres. Cotton’s market share has also suffered from the high volatility of its prices, whereas polyester’s prices are less volatile and, moreover, on the <decline. Cotton’s brand image has also been tarnished by accusations that it is «the most polluting crop in the world», using 25% of the world’s pesticides on only 2.5% of the land cultivated, that it uses child labour and that it is drying up the Aral Sea. Le marché du coton équitable paraît quant à lui en perte de vitesse, sans doute parce qu’il est remplacé du côté de la demande des industriels par le BCI, qui est moins contraignant et qui est souvent – et injustement - perçu comme plus ou moins équivalent à l’équitable par le grand public. En réalité, le seulcoton objectivement «vert » est le coton biologique dont la production ne représente que 1 % de la production mondiale. Le coton doit se refaire une vertu pour résister à la concurrence du polyester La part du coton dans la consommation finale de fibres textiles baisse inexorablement et la concurrence exacerbée du polyester accélère la chute : elle a été divisée par deux en 20 ans, tombant à environ 25 % en 2016. La consommation annuelle moyenne de fibre de coton par tête n’a pas varié depuis 1960 alors que dans le même temps la consommation finale des autres fibres textiles a plus que quintuplé. Les fibres synthétiques ont des caractéristiques d’uniformité et de propreté mieux adaptées aux exigences de l’industrie textile moderne que celles des fibres naturelles. La part de marché du coton a également souffert de la grande volatilité de ses prix, alors que ceux du polyester sont moins fluctuants et, de surcroît, orientés à la baisse. L’image de marque du coton a aussi été ternie par les accusations d’être « la culture la plus polluante au monde », utilisant 25 % des pesticides consommés dans le monde sur seulement 2,5 % des terres cultivées, de faire travailler les enfants et d’assécher la Mer d’Aral.
RkJQdWJsaXNoZXIy MTgyMDA=