Brochure AFCOT 2020

54 AFCOT 2020 AFCOR defends the cotton sector against attacks Nous constatons tous, et cela quelle que soit la place que l’on occupe dans la filière cotonnière, que de très nombreux changements s’opèrent dans notre industrie. Le besoin d’une transition écologique et sociale, puisque c’est de cela qu’il s’agit, est une philosophie de plus en plus partagée. Les professionnels du coton ont anticipé depuis fort longtemps ce besoin de changement. Chercheurs, agronomes, cotonculteurs, coopératives agricoles et sociétés cotonnières, négociants, banquiers, transporteurs maritimes……, travaillent depuis de nombreuses années dans le but de concilier un développement durable, que ce soit sous son aspect environnemental ou social, tout en garantissant un développement économique satisfaisant. En dépit des actions qu’elle mène et des formidables résultats qu’elle a obtenus, notre filière reste souvent l’objet de critiques. Que n’entendons nous pas sur la culture du coton : grande consommatrice d’eau, de produits chimiques agricoles…. Ces informations très souvent caricaturales, accompagnées parfois de chiffres extravagants, sont dans la plupart des cas totalement fausses et ne s’appuient sur aucune étude scientifique. Prenons l’exemple de la culture du coton accusée d’être une grande consommatrice d’eau. Dans un article < La vérité sur le coton> écrit par monsieur Kai Hughes, Directeur Exécutif de l’ICAC, celui-ci indique : « Contrairement à ce que l’on pense, le cotonnier n’est pas du tout une plante ‘assoiffée. C’est un xérophyte qui ne demande que très peu d’eau pour réussir. Le coton ne dessèche pas les terres où il est cultivé ; plutôt, il se cultive dans les terres arides parce qu’il figure parmi les plantes peu nombreuses qui supportent un environnement aussi dur. Par ailleurs, plus de 55% du coton cultivé dans le monde se cultivent dans des conditions pluviales » We all see, regardless ofwherewe are in the cotton industry, that there are a lot of changes happening in our industry. The need for an ecological and social transition, since that is what it is about, is an increasingly shared philosophy. Cotton professionals have long anticipated this need for change. Researchers, agronomists, Cotton farmers, cooperatives and cotton companies, merchants, bankers, shipping companies, etc. , have been working for many years to reconcile sustainable development, whether environmental or social, while ensuring satisfactory economic development. Despites its actions and the tremendous results it has achieved, our industry is often the subject of criticisms. What do we not hear about the cultivation of cotton: large consumers of water, agricultural chemicals…. These often caricatured informations, sometimes accompanied by extravagant figures, are in most cases totally false and are not based on any scientific studies. Let’s take the example of cotton farming, which is accused of being a major consumer of water. In an article < The Truth About Cotton> written by Mr Kai Hughes, the Executive Director of the ICAC, he states: « The cotton plant is the exact opposite of a ‘thirsty crop’ . It is a xerophyte and requires very little water to grow. It does not turn the land where it’s grown arid; rather, cotton is grown in arid places because it’s one of the few crops that can be grown in such a harsh environment. In fact, over 55 percent of the world’s cotton grows using natural rain water only » L’AFCOT defend la filiere coton contre les attaques

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