Brochure AFCOT 2020

38 AFCOT 2020 le système Abrapa d’identification (SAI) en 2004. Grâce à des étiquettes codées, il est possible de retracer chaque balle produite dans le pays, depuis l’exploitation d’où elle provient, avec ses caractéristiques, intrinsèques et extrinsèques, jusqu’à l’unité de transformation du coton qui l’a traitée. Ce système “communique» avec tous les autres systèmes utilisés dans les programmes Abrapa déjà mentionnés, ce qui permet l’analyse assertive des données ; ces systèmes s’alimentent ainsi entre eux. Après avoir fait nos devoirs, en reconcevant notre mode de production, en investissant dans la qualité, la traçabilité et la durabilité, nous avons intensifié nos efforts pour promouvoir le coton brésilien. Sur le marché intérieur, le mouvement Sou de Algodão a réalisé un travail incroyable d’information de la population brésilienne sur la fibre et ses avantages, son mode de production durable, et sur l’importance d’une consommation consciente dans la mode, qui passe par tous les maillons de cette grande industrie. Sur le marché étranger, nous qui avions déjà effectué plusieurs missions internationales, nous ouvrons maintenant notre bureau de représentation à Singapour. Malgré tant de réalisations, nous sommes conscients que les défis sont grands, et proportionnels à la taille que nous atteignons. Nous avons mis la logistique brésilienne à l’épreuve lors des deux dernières récoltes record, représentant près de trois millions de tonnes, et nous avons battu d’autres records, cette fois-ci concernant les expéditions mensuelles. Cela a été possible grâce à la volonté politique, à l’organisation des producteurs et à un travail conjoint avec les autres maillons de la chaîne, en particulier les exportateurs. Nous sommes conscients du rôle que joue le Brésil dans la production mondiale, qu’il s’agisse de denrées alimentaires ou de coton. J’insiste sur le fait que si nous sommes allés aussi loin, c’est uniquement parce que nous avons adopté le développement durable comme thème phare. Nous intégrons des technologies et adoptons les meilleures pratiques dans nos cultures. Nous ne sommes pas seulement un pays qui produit beaucoup, car disposant de très grandes surfaces : nous sommes un pays qui produit très bien, parce que nous le faisons sans irrigation, et avec les rendements moyens les plus élevés au monde dans les cultures de coton sans irrigation. Tout cela, en fonction de nos propres contraintes, parce que l’agriculture tropicale est un défi, et ce que le Brésil a conquis en matière de production agricole n’a pas de précédent. the others that are used in the aforementioned Abrapa programmes, enabling assertive data analysis; feeding into and feeding back into them all. Having done our homework, redesigning our way of production, investing in quality, traceability and sustainability, we intensified our efforts to promote Brazilian cotton. In the domestic market, the “Sou de Algodão” (I am from Cotton) movement has done an incredible job of educating the Brazilian population about the fibre and its advantages, its sustainable production method, and the importance of conscious consumption in fashion, which passes through all the links in this great industry. In the foreign market, we, who have already carried out several international missions, are now opening our representative office in Singapore. Despite so many achievements, we are aware that we face significant challenges, and they are proportional to the level we reach for. We put Brazilian logistics to the test in our last two record harvests, which yielded almost three million tons, and we beat other records, this time with our monthly shipments. All of this was possible thanks to political will, the organisation of the producers and working alongside the other links in the chain, particularly exporters. We are aware of the role that Brazil plays in global production, be it food or cotton. I want to emphasise that we only got this far because we adopted sustainability as our motto. We incorporate technologies and adopt best practices in our crops. We are not just a country that produces a lot becausewe have very expansive lands: we are a country that produces a lot because we do it without irrigation, and with the world’s highest productivity averages in dry cotton crops. All of this, carving our own paths, since tropical agriculture is challenging, and what Brazil has achieved and is achieving in agricultural production, is unprecedented.

RkJQdWJsaXNoZXIy MTgyMDA=